Dernièrement, cependant, le développement de la gestion de la physique a fait un véritable bond en avant : d’abord avec le développement de plusieurs moteurs et jeux d’instructions (le plus célèbre est le moteur Havok), puis avec la production de cartes PC entièrement dédiées à la gestion des calculs liés à la physique (par exemple le Phisy’x board d’Ageia) et le comportement des différents matériaux dans un jeu vidéo, comme le comportement des eaux ou un objet explosé en mille morceaux.
La course pour gérer au mieux les lois physiques a déclenché une véritable bagarre entre les fabricants de matériel PC, par exemple avec les nouveaux processeurs Multicore vous pouvez consacrer un ou plusieurs cœurs au calcul physique, sans que le système ralentisse sensiblement.
Nvidia, l’un des leaders de l’industrie des cartes graphiques, implémente également des puces physiques à l’intérieur des cartes. Ce développement soudain n’apporte pas seulement des bénéfices dans le domaine des nouveaux jeux 3D, mais la gestion physique fait des étincelles dans toutes les applications, y compris celles en 2D.
Les jeux vidéo (payants) World of goo et Crayon physics en sont des exemples célèbres, où vous pouvez tout expérimenter. Dans le premier cas, vous créez d’énormes constructions et vous devez faire face à l’équilibre, au poids et à l’élasticité des matériaux. Pour finir un niveau de « physique Crayon », on peut dessiner à l’écran n’importe quel objet que l’on pense pouvoir nous aider, et qui va prendre vie.
Quand vous regardez ces merveilles, vous vous demandez combien de travail il y a à faire pour faire des applications similaires. C’est plus facile qu’on ne le pense. Grâce à Phun, un open source sandbox (ou plate-forme de développement) pour la physique 2D, qui nous permet de créer des chefs-d’œuvre authentiques sans avoir de nobles connaissances en physique ou en langage de programmation.
Oui, parce que Phun est livré avec une interface graphique très fonctionnelle pour les utilisateurs (Gui), donc tout devient possible avec un peu d’imagination et quelques clics de souris. Le nom du programme lui-même est une allusion claire au fun fun, en fait la prononciation est la même que le mot fun.
Je me souviens que le programme est open source, de sorte que chacun peut faire sa propre création, mais surtout étant donné que le code source est distribué librement, les utilisateurs les plus expérimentés peuvent également améliorer les fonctions du programme et ainsi construire leur propre version personnalisée.
Une fois le programme installé, on peut tout dessiner, des formes géométriques aux objets prédéfinis, ou tout faire à la main. Nous aurons accès à tout type de matériau, solide ou liquide, dont le comportement sera absolument plausible.
De plus, les routines puissantes nous permettent également de gérer les forces du vent et la force centrifuge (force G). Je pense que c’est une innovation très importante dans le domaine physique, à la fois pour simuler le comportement des matériaux dans l’étude, le travail et la recherche, à la fois pour créer des jeux vidéo 2D avec impact.
Comme Phun, il existe de nombreux autres jeux flash basés sur la physique, l’équilibre et le mouvement réaliste.
Il ne faut pas sous-estimer ces types de jeux, car très souvent ils nous séduisent et nous divertissent beaucoup plus longtemps devant le PC que les grands chefs-d’œuvre de la 3D, et tout cela pour leur immédiateté, leur simplicité et leur grande jouabilité.